
- La mort est une maladie dont nos enfants guériront (2018)
- de Victor Gauthier Martin, Clémence Barbier, Youness Anzane
- HEROE(s) (2018)
- de Vcitor Gauthier Martin, Guillaume Barbot et Philippe Awat
- Sous la glace (2015)
- de Falk Richter
- L'enfant Roi (2014)
- De Clémence Barbier
- Round'up, émission théâtrale (2012)
-
Conception : Victor Gauthier-Martin
Ecriture scénique collective : Victor Gauthier-Martin, Clémence Barbier, Maïa Sandoz - Docteur Faustus (2010)
- De Christopher Marlowe
- Le Laveur de visages (2009)
- De Fabrice Melquiot
- 109 (2008)
- Montage de textes et mise en scène : Victor Gauthier-Martin
- Genoa / US (2008)
- De Fausto Paravidino
- Gênes 01 (2007)
- De Fausto Paravidino
- La vie de Timon (2005)
- De William Shakespeare
- La Cuisine (1996)
Le rêve d'un homme ridicule
- De Fédor Dostoïevski
- Traducteur : André Markowicz
- Mise en scène : Victor Gauthier-Martin
- Avec : Régis Royer et Dayan Korolic
Conseil à la dramaturgie : Youness Anzane / Images : Quentin Descourtis / Musique originale : Dayan Korolic / Lumières : Pierre Leblanc / Administration de production : Juliette Roels
Comment prêcher dans un monde sourd ?
Paru en 1876, "Le rêve d’un homme ridicule" est l’un des derniers textes de Dostoïevski, un conte qui nous plonge dans l’univers d’un homme devenu extralucide. La vie lui est insupportable, ne vaut plus la peine d’être vécue. Il décide de se tirer une balle dans la tête mais au moment de passer à l’acte, il s’endort dans son fauteuil et fait un rêve.
A son réveil, il se voit transformé par une révélation, investi d’une mission : transmettre la possibilité de renaissance aux hommes et vivre le dos tourné à la fatalité.
Je ne veux pas traiter le rêve de cet homme – ridicule ? - dans sa seule dimension fabuleuse, mais l’aborder comme une vérité oubliée. Une utopie politique, comme celle de Martin Luther King. Vision lucide et non pas songe. Ce missionnaire doublé de politique, cet autopsychanalisé, ou ce fou délirant excentrique, semble traverser les frontières, les époques pour partager son histoire, et faire partager ses convictions.
Le prêcheur de Dostoïevski, devenu hacker, choisit d'utiliser tous les canaux de la communication, les ressorts de la société du spectacle, sature les autoroutes de l’information pour combattre, avec ses propres armes, un empire qui organise, standardise, pré-pense, formate, digère tout ce que nous sommes.
Victor Gauthier-Martin
